- Née le 27 mai 1907
- Décédée le 14 octobre 1997
- 90 ans
- Créditée dans 1 film
Jacqueline est élevée à Valence. Elle arrive à Paris, à la fin des années 1920, pour prendre des cours de danse et de chant. Elle obtient rapidement quelques petits rôles dans des revues, puis au théâtre et au cinéma et se lie avec Jean Sablon, Marcel Achard, Léon-Paul Fargue. À l'automne 1931, un de ses amis, Robert Trébor parle d'elle à...
Jacqueline est élevée à Valence. Elle arrive à Paris, à la fin des années 1920, pour prendre des cours de danse et de chant. Elle obtient rapidement quelques petits rôles dans des revues, puis au théâtre et au cinéma et se lie avec Jean Sablon, Marcel Achard, Léon-Paul Fargue.
À l'automne 1931, un de ses amis, Robert Trébor parle d'elle à Sacha Guitry, qui cherche, pour sa pièce Villa à vendre, une jeune et jolie comédienne capable de jouer avec l'accent anglais. Guitry la convoque, l'engage et lui fait une cour discrète. L'été 1934, Sacha, quitté par Yvonne Printemps, se fait pressant. Jacqueline, séduite, cède. Le 21 février 1935, alors qu'elle n'a que 27 ans, elle épouse Guitry, qui en a 50, soit 23 ans de plus qu'elle. Il annonce leur mariage en déclarant : « J'ai le double de son âge, il est donc juste qu'elle soit ma moitié », rajeunissant légèrement et galamment la mariée (et dès lors, pour la beauté du mot et l'exactitude des comptes, Jacqueline prétendra être née en 1910 et non en 1907).
Guitry fait d'elle une actrice applaudie au théâtre, et au cinéma. Elle joue dans 23 pièces de son mari, dix créations et treize reprises, et interprète onze de ses films. Son jeu dans les films du maître est étonnant de naturel et de modernité.
Son charme physique fait d'elle l'une des Françaises les plus séduisantes de l'entre-deux-guerres. Couverte par son mari de parures et de fourrures des plus grands créateurs, elle est considérée comme l'archétype de la Parisienne raffinée. Le magazine américain Life la classe parmi les cinq femmes les plus élégantes du monde. Elle conservera jusqu'à sa mort cette élégance et ce raffinement, ce qui lui vaudra une aura, durable et rare, de « femme sublime » même quinze ans après sa disparition. Le couple divorce le 5 avril 1939.
Après son divorce, Jacqueline Delubac joue encore dans une dizaine de films de Pabst, Tourneur, L'Herbier et dans quelques pièces de théâtre.
En avril 1940, son mariage avec Leslie Hore-Belisha, homme politique britannique, ancien ministre de la Guerre, est annoncé puis démenti.
Après la Seconde Guerre mondiale, elle devient la compagne du propriétaire de mines de diamant, d'origine arménienne, Myran Eknayan (1892-1985), qui l'épousera à Neuilly sur Seine le 22 décembre 1981.
Elle abandonne définitivement cinéma et théâtre en 1951 et commence à constituer une remarquable collection d'art impressionniste et moderne : Edgar Degas, Auguste Rodin, Auguste Renoir, Édouard Manet, Raoul Dufy, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso, Serge Poliakoff, Jean Dubuffet, Georges Rouault, Jean Fautrier, Francis Bacon... En 1983, elle lègue la plus grande partie de sa collection (35 tableaux ou pastels), au musée des beaux-arts de Lyon, sa ville natale, dispositions testamentaires mises en œuvre après sa mort accidentelle en 1997.
Sa splendide collection personnelle de vêtements, des années 1960 aux années 1990, plus de 600 pièces, a été offerte au Musée de la mode et du textile de Paris.
Jacqueline Delubac meurt des suites d'un traumatisme crânien le 14 octobre 1997, à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil dans le Val-de-Marne, après avoir été heurtée accidentellement par un cycliste5. Elle est inhumée au cimetière de Garches.
Filmographie
Ces données sont extraites de notre base locale, au 26 avril 2024. Elle s'enrichit chaque jour avec de nouveaux éléments.
Trier par
La récupération des informations peut être longue par moments...
Aide
- Personnalités
- Pour accélerer les recherches, nous nous appuyons sur notre propre base, qui est bien moins fournie que l'originale. Mais elle s'étoffe à chaque recherche. Donc, si vous cherchez une personnalité et qu'elle ne remonte pas, essayez de chercher un film dans lequel elle a joué pour l'ajouter à notre base.
- Certifications
- Malheureusement, s'appuyant sur une base non-professionnelle (même si très fournie et dans la plupart du temps correcte), on s'est rendu compte que la certificiation d'âge n'est pas toujours très précisée, voire même complètement fausse (notamment avec une recherche en rapport avec Amazon Prime).
- Durées
- La base TMDb.org étant multilingues et participative, chacun peut ajouter / modifier la durée des films en fonction de sa langue. Malheureusement, lors de la recherche, le moteur va s'appuyer sur la dernière valeur entrée. Et si cette dernière valeur est fausse, forcément notre filtre plantera. L'équipe de TMDb.org sont en train d'imaginer comment arranger ça (à travers une moyenne de toutes les durées ou une recherche des anomalies), mais pour le moment, des erreurs continueront de remonter ici.
- Langues parlées
- Pour le moment, c'est option reste marquée comme BETA car elle dépend très grandement des informations manuelles fournie par la base TMDb.org. De même, nous ne pouvons pas faire de recherche par pays (pour le moment), donc seule la langue ou les langues parlées dans le film sont disponibles. Du coup, nous ne pourrons pas faire la différence entre un film mexicain ou espagnol, les deux ayant une langue parlée comme "espagnol". Et nous rajouterons des langues au fur et à mesure de la construction de la base.
- Accumulation des filtres
- L'addition des filtres peut remonter des incohérences. Si tu tombes dessus, essaie d'enlever quelques éléments ou de faire des recherches séparées.
Donc si tu rencontres des choses étranges, n'hésite pas à nous contacter sur Twitter : @nothin2watch (sans le "g"... on sait, on est tristesse aussi) pour nous faire remonter les bêtises et nous essayerons de les corriger au mieux.
Connexion